1981
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Antoinette Le Normand, « Un siècle de monuments funéraires à Saint-Louis-des-Français », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.1a9704...
En même temps que Saint-Louis-des-Français perdait ses droits paroissiaux au profit de la Maddalena, gagnait l'idée qu'en tant qu'église nationale des Français, il devait devenir leur « Panthéon à Rome ». C'est ainsi qu'autour de 1830 la chapelle du Crucifix est restaurée pour recevoir la sépulture des Français notables morts à Rome. À partir de cette époque, on constate en effet que le nombre de personnes enterrées dans Saint-Louis augmente : à ce titre les monuments élevés dans l'église constituent un témoignage intéressant de la présence française à Rome, autant par l'identité des morts - que l'on peut classer en trois catégories, personnel de l'ambassade et des Pieux Établissements, officiers et soldats morts pour la défense de l'Église, artistes établis à Rome, directeurs et pensionnaires de l'Académie de France - que par les artistes qui en sont l'auteur, artistes indépendants tels Paul Lemoyne ou Charles Soulacroix, et pensionnaires de l'Académie, Carpeaux, Gumery à qui l'on doit le très beau monument de Mme Guillemin.