Quelque chose qui touche : considérations phénoménologiques sur le « je ne sais quoi »

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1 décembre 2021

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Thomas Sabourin, « Quelque chose qui touche : considérations phénoménologiques sur le « je ne sais quoi » », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.1b0lt8


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Résumé Fr

Il semblera peut-être déplacé d’introduire une discussion portant sur des questions d’esthétique par un des motifs les plus anciens et les plus aporétiques de l’épistémologie : le paradoxe de Ménon. Cette manière d’aborder le sujet tient en réalité à l’objet qui tient lieu ici d’informateur : le concept de « je-ne-sais-quoi », qui fut en faveur à une époque où les questions que l’on n’appelait pas encore « esthétiques », valaient bien comme des questions gnoséologiques.Dans le célèbre dialogue, Ménon demande : « Et comment d’y prendras-tu, Socrate, pour chercher une chose dont tu ne connais pas du tout ce qu’elle est ? » (Ménon, 80, d). Les considérations qui suivent se fondent sur une inversion consistant à prendre le constat de départ de qui suscite l’étonnement de Ménon -- pour chercher les choses dont on ne sait pas du tout qu’elles existent, on ne s’y prend pas, car on ne le peut pas – pour une réponse à sa question. Alors que Platon répondra à cet embarras par sa célèbre théorie de la réminiscence, que l’on pourrait recycler en phénoménologie par le recours heideggérien à la « précompréhension » (Verständnis), c’est par un autre moyens que nous nous proposons d’explorer l’origine de notre rapport aux choses, en veillant avant tout à préserver l’énigme de ce rapport : la persévérance de l’altérité des dites choses dans la connaissance que nous avons d’elles.

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