2019
copyrighted
Vincent Giraud, « L'ordre de la Création. Une histoire personnelle de la philosophie : D'Augustin à Nicolas de Cues », Une histoire personnelle de ..., ID : 10670/1.1b8daa...
Le rapport du monde revêt un aspect nouveau dans la philosophie chrétienne du Moyen Âge par rapport à la philosophie antique païenne. Être créé n’a pas le même sens ni la même valeur que simplement être là ; c’est être déjà le résultat d’une intention et d’un projet. Selon la détermination épicurienne de l’Antiquité, le monde est un agrégat d’atomes qui résulte d’un jeu de forces naturel ; nulle intention d’une quelconque instance divine. Le monde est tout autre quand on le pense à partir de la notion de Création, et le dogme religieux de la Création prend un tour résolument philosophique quand on affronte le problème de la nature du réel. Habiter un monde ne revient pas seulement à se trouver face à des choses ; dans le cadre d’une pensée de la Création, c’est aussi s’insérer dans un projet divin, être au contact du sens profond des choses et, pour l’homme, trouver place parmi les créatures dans l’ordre de la Création.Sommaire : Pages de début (p. 3-6)| Introduction (p. 7-16)| Première partie. Augustin d’Hippone, entre deux mondes (p. 17-45)| Deuxième partie. De Jean Scot Érigène et Denys l’Aréopagite à Anselme de Cantorbéry (p. 47-80)| Troisième partie. De Bernard de Clairvaux à Thomas d’Aquin (p. 81-120)| Quatrième partie. De Bonaventure à Maître Eckhart (p. 121-151)| Cinquième partie. Nicolas de Cues et l’infini créateur (p. 153-173)| Conclusion. La notion de Création, constitutive d’une époque de l’être (p. 175-176)| Repères chronologiques (p. 177-178)| Index des noms (p. 179-180)| Bibliographie succincte (p. 181-183)| Pages de fin (p. 185-192).