2001
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Mario Caciagli et al., « Sur la faible identité nationale des Italiens », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3406/pole.2001.1103
Le défi que pose la Lega Nord à l'unité de l'État et l'effondrement de la première République ont ouvert en Italie un grand débat sur la faiblesse de la conscience nationale. L'intervention des médias s'est accompagnée d'ouvrages d'historiens et de politistes qui examinent la nature et les raisons du problème : l'unification tardive, l'extranéité de l'État pour les masses populaires, les fractures économiques et sociales, la survivance de dialectes et de mentalités régionales et la force des subcultures politiques. Les enquêtes et sondages affirment cependant que le déficit d'identité nationale, chez les Italiens, n'est pas aussi intense que ce qu'en attestent les intellectuels. Ce dont témoignent les Italiens, c'est d'un désajustement entre État et Nation. Mais le faible sens de l'appartenance à un État-nation n'ouvre-t-il pas une perspective favorable, dans le cadre du processus d'intégration européenne?