16 décembre 2022
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Élodie Texier, « Les centralités des petites villes : en marge ou au cœur de l'action publique ?: Voyage au centre de quatre petites villes en Nouvelle-Aquitaine : Coutras, Loudun, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Jean-de-Liversay », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1ca240...
Cette thèse a pour ambition, dans une démarche transversale, de questionner les centres-villes des petites villes à travers le prisme de l’action publique. Nous souhaitons comprendre les raisons de la dévitalisation des centres-villes des petites villes. L’objectif de notre travail est d’identifier les spécificités des centres-villes des petites villes en interrogeant leurs fonctions, leurs représentations sociales, leurs pratiques spatiales et la capacité des acteurs à agir sur l’espace. Notre revue de littérature met en relief les difficultés à définir la petite ville et le centre-ville. D’ailleurs, nous faisons le constat qu’il existe très peu de références scientifiques portant sur l’étude des centres-villes des petites villes. A fortiori, il existe une forme de confusion entre les notions de centre-ville et de centralité, se traduisant aussi dans l’action publique. Il semble exister une interdépendance entre ces deux notions, laquelle sera discutée dans nos travaux empiriques. Notre démarche empirique mobilise des méthodes dites « mixtes » afin de recueillir des matériaux variés, consistants et permettant la triangulation des résultats. A partir de quatre communes inférieures à 10 000 habitants, situées dans la région Nouvelle Aquitaine (Coutras, Loudun, Saint-Jean-d’Angély et Saint-Jean-de-Liversay), nous avons identifié les freins à l’action publique locale. Nos principaux résultats souligneront l’influence des représentations sociales et celle de l’appropriation spatiale. Nous avons démontré que ces deux facteurs freinent la transformation des centres-villes des petites villes.