2010
Cairn
Lorenzo Castro Moral et al., « L'extrême gauche en Espagne », Sécurité globale, ID : 10670/1.1cdduz
Le terrorisme d’extrême gauche en Espagne a trouvé son point d’expression de la fin des années 1960 à la moitié des années 1980. La lutte contre le franquisme occupe une extrême gauche qui tend à supplanter les partis traditionnels le Parti communiste et la CNT anarchiste considérés comme trop mous. Mais après la disparition du Franquisme, ces mouvements retournent leurs armes contre l’Etat espagnol en transition démocratique. Militaires et symboles étatiques sont les cibles de mouvements comme les FRAP ou le GRAPO qui en remontrent aux Basques de l’ETA en matière de violence. Mais, progressivement, la jeune démocratie espagnole absorbe la contestation gauchiste et la neutralise. Aujourd’hui, dominée par l’ombre toujours redoutable de l’ETA et la menace islamiste radicale, l’extrême gauche activiste a du mal à trouver des espaces d’expression. Les mouvements des années 1970-1980 ont cédé à des mouvements alternatifs plus pacifiques et pacifistes et écologistes. Ils ne sont pour l’heure plus capable d’articuler un discours cohérent ni même une action significative.