Michelangelo Antonioni : Blow up, Zabriskie Point, Profession : Reporter : nomadisme et vacillement sur le fil de la réalité

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17 juin 2008

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Guenièvre Busto, « Michelangelo Antonioni : Blow up, Zabriskie Point, Profession : Reporter : nomadisme et vacillement sur le fil de la réalité », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.1d7u32


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Le présent mémoire s'intéresse à une période particulière dans l'œuvre du cinéaste italien Michelangelo Antonioni : le long périple de l'artiste à travers le monde entre 1966 et 1974. L'étude se concentre sur les trois films de fictions tournés par Antonioni à l'étranger : Blow up en Angleterre, Zabriskie Point aux États-Unis puis Profession : Reporter au Tchad, en Angleterre, en Allemagne et en Espagne. De cette "cartographie" dressée par le cinéaste, nous nous intéressons d'une part aux destinations de l'artiste en tentant d'éclairer ce qui l'attire, puis, d'autre part à l'entrecroisement entre d'autres sociétés, d'autres cultures et la ligne personnelle d'Antonioni, au rapport entre le réel et l'imaginaire, entre la possibilité de "reconnaître" ces espaces (du point de vue aussi bien historique et géographique qu'architectural et urbain) et les modalités de visions qui se dégagent de leur organisation dans les films. Il nous a semblé que cette "cartographie" pouvait être vue à l'aide de deux éclairages : d'une part le déplacement et le nomadisme, d'autre part, l'idée d'un vacillement sur le fil de la réalité ; le questionnement philosophique sur le réel, l'existence et le monde étant quelque chose de fondamental chez Antonioni. La première partie du mémoire aborde la question culturelle en tentant de définir l'approche singulière d'Antonioni que l'on a située entre le reportage -par le profond intérêt sociologique, culturel, artistique et intellectuel du cinéaste pour les pays dans lesquels il tourne- et l'enquête philosophique, le cinéaste étant constamment interrogateur par rapport au réel et à la capacité du cinéma à saisir cette réalité. La seconde partie s'intéresse plus particulièrement à l'attirance fondamentale du cinéaste pour le désert, un espace central dans son œuvre qui révèle ses figures thématiques et esthétiques obsessionnelles, un espace de mort, de vide et de nomadisme.

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