Topological urbanity : Delhi through the lens of its human, viral, and informational circulations Une urbanité en topologies : Delhi à travers ses circulations humaines, virales et informationnelles En Fr

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13 décembre 2024

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Résumé En Fr

Cette thèse en géographie s’interroge sur ce qui définit une aire urbaine, et ses ancrages dans l’espace. Une approche topologique est proposée, en suivant différents réseaux qui produisent un ensemble relationnel cohérent. Les réseaux étudiés sont formés par des circulations variées : les mouvements de population à l’échelle métropolitaine ; la diffusion des maladies infectieuses ; et la manière dont les dynamiques du territoire sont tracées par les systèmes d’information. Ces différentes circulations s’influencent rétroactivement, se confondant parfois, et ce à différentes échelles. L’étude est centrée sur l’aire métropolitaine de Delhi, en Inde. Elle comporte environ 35 millions d’habitants, et est constituée d’un tissu socio-spatial particulièrement hétérogène. Ce travail met en évidence les différentes frictions que ce substrat génère à l’endroit des circulations qui le traversent. Mais il montre aussi comment les divisions de ce substrat sont redessinées au gré des circulations, dans une logique de co-production. Les mouvements de population sont reconstitués à partir d'un vaste ensemble de données provenant de traces numériques de téléphones mobiles. La question des maladies infectieuses est notamment abordée à travers la circulation de la dengue, en s’appuyant sur une donnée issue du système de surveillance municipal. La période du COVID- 19 en 2020 sert aussi d’illustration aux réciprocités du triptyque population-virus-information. L’ensemble des données mobilisées est analysé à travers un prisme critique qui en identifie les points forts, mais aussi les angles-morts. Ce travail mobilise les outils de l’analyse spatiale, de la théorie des graphes, et de l’épidémiologie, mais aussi la production théorique sur l’urbanité dans les Suds, la géographie de la santé, la mobilité et les systèmes complexes. Il en ressort l’idée d’une aire urbaine définie dynamiquement, topologiquement, et fonctionnellement, qui tente de rompre avec une approche statique, topographique et normative du fait urbain.

Cette thèse en géographie s’interroge sur ce qui définit une aire urbaine, et ses ancrages dans l’espace. Une approche topologique est proposée, en suivant différents réseaux qui produisent un ensemble relationnel cohérent. Les réseaux étudiés sont formés par des circulations variées : les mouvements de population à l’échelle métropolitaine ; la diffusion des maladies infectieuses ; et la manière dont les dynamiques du territoire sont tracées par les systèmes d’information. Ces différentes circulations s’influencent rétroactivement, se confondant parfois, et ce à différentes échelles. L’étude est centrée sur l’aire métropolitaine de Delhi, en Inde. Elle comporte environ 35 millions d’habitants, et est constituée d’un tissu socio-spatial particulièrement hétérogène. Ce travail met en évidence les différentes frictions que ce substrat génère à l’endroit des circulations qui le traversent. Mais il montre aussi comment les divisions de ce substrat sont redessinées au gré des circulations, dans une logique de co-production. Les mouvements de population sont reconstitués à partir d'un vaste ensemble de données provenant de traces numériques de téléphones mobiles. La question des maladies infectieuses est notamment abordée à travers la circulation de la dengue, en s’appuyant sur une donnée issue du système de surveillance municipal. La période du COVID- 19 en 2020 sert aussi d’illustration aux réciprocités du triptyque population-virus-information. L’ensemble des données mobilisées est analysé à travers un prisme critique qui en identifie les points forts, mais aussi les angles-morts. Ce travail mobilise les outils de l’analyse spatiale, de la théorie des graphes, et de l’épidémiologie, mais aussi la production théorique sur l’urbanité dans les Suds, la géographie de la santé, la mobilité et les systèmes complexes. Il en ressort l’idée d’une aire urbaine définie dynamiquement, topologiquement, et fonctionnellement, qui tente de rompre avec une approche statique, topographique et normative du fait urbain.

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