Evolution of a learning system to train energy engineering students on indoor air quality issues Evolution d'un dispositif d'apprentissage pour former des étudiants spécialisés en génie énergétique à la problématique de la qualité de l'air intérieur En Fr

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30 mars 2023

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C. Raillard, « Evolution d'un dispositif d'apprentissage pour former des étudiants spécialisés en génie énergétique à la problématique de la qualité de l'air intérieur », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.1deenx


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Résumé Fr

(BUT) MT2E depuis septembre 2021 et forme ainsi des thermiciens-énergéticiens dans les secteurs du bâtiment et de l'industrie. Le dispositif présenté a été mis en oeuvre de 2017 à 2021 en DUT GTE et en 2022 en BUT MT2E dans le cadre du module « M2203 Physique des ambiances intérieures » au semestre 2 et de la ressource « R4.01 Traitement de l'air » au semestre 3, respectivement. Il vise à apporter des connaissances sur les conditions de confort dans le bâtiment, liées à la qualité de l'air intérieur (QAI). Le programme pédagogique précise que l'enseignement doit décrire les bases définissant la QAI. A l'issue de l'enseignement, les étudiants devraient être capables de lister les différents types de polluants de l'air intérieur, connaître les sources d'émission ainsi que leurs effets sur la santé, d'évaluer qualitativement les émissions possibles de polluants en fonction des sources présentes dans l'environnement considéré, d'étudier les possibilités d'amélioration de la QAI et avoir des notions sur les aspects réglementaires. Les objectifs fixés concernent essentiellement l'acquisition de connaissances. L'enseignante en charge de cet enseignement est maître de conférences ; ses activités de recherche concernent le traitement de l'air intérieur par procédés photocatalytiques. La thématique enseignée est donc directement en lien avec sa recherche. Après avoir expérimenté des modalités classiques, du type exposés magistraux en amphithéâtre, et face au peu d'intérêt porté sur le sujet par les étudiants (peu d'attention en amphithéâtre, peu de connaissances acquises durablement), l'enseignante s'est tournée vers un dispositif tout distanciel en utilisant l'outil « leçon » de la plateforme Moodle. Six leçons ont été construites, constituées de vidéos, de textes, d'illustrations et de quizz. L'intention de l'enseignante était, pour les étudiants, de ne plus subir des créneaux en amphithéâtre essentiellement transmissifs et peu interactifs et de leur laisser de la liberté en termes de gestion du rythme d'apprentissage. Pour l'enseignante, il s'agissait de ne plus être confrontée aux créneaux d'amphithéâtre peu enthousiasmants, de se libérer du temps, de se former à de nouveaux outils numériques et d'utiliser l'outil « leçon » pour évaluer les connaissances acquises. Suite à ces changements, le questionnaire d'évaluation de l'enseignement soumis aux étudiants a montré que s'ils appréciaient le format à distance pour la possibilité de choisir la temporalité de l'apprentissage, ils avaient du mal à faire le lien avec le reste de la formation et leur futures missions professionnelles. Ainsi l'engagement motivationnel des étudiants étaient peu présent. Forte de ce constat, l'enseignante a questionné les acteurs socio-économiques en lien avec la formation pour comprendre les besoins en connaissances et compétences, sur la thématique, nécessaires aux étudiants dans le cadre de leur avenir professionnel et a construit un dispositif hybride combinant des séances en présentiel et les leçons en distanciel, représenté ci-dessous.

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