Quel est l'objet des grammaires cognitives ?: Le sujet en tant que révélateur épistémologique

Fiche du document

Date

15 avril 2009

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Résumé 0

La tension parfois identifiée, a minima dans les sciences du langage, entre structures et constructions peut se rapporter à une opposition entre langue systémique « externe », i.e. détachée du sujet psychologique (école de Genève), et représentations « internes », i.e. émanant exclusivement du sujet (sémiotique cognitive) sans jamais que ne soit posée la question du sens en les termes d'une voie moyenne, telle qu'elle est développée, entre autres, dans l'approche énactive (Rosch et al, 1991). Ainsi, les grammaires dites « de construction », a priori plus interactionnelles par leur qualificatif même (Eng. ‘Construal' : interpréter, faire sens) n'adoptent souvent qu'une posture agrégative, consistant en l'ajout et l'imbrication (procédé d'unification ou de fusion) de signes variablement complexes et schématiques. Cet article, outre ses impératifs présentationnels, a pour ambition de questionner la validité d'une théorie centrée sur l'individu (sujet cognitif ou conceptualisateur) qui, dans le même temps, reconnaît des unités en de nombreux points comparables aux signes (hors sujet, hors réel) de la séméiologie traditionnelle. Nous nous attacherons en somme à décrire les oscillations entre internalité et externalité permises par l'approche constructionnelle du langage, ce dans une perspective épistémologique et critique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en