13 février 2014
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Anaïs Lamesa et al., « Les pierres décoratives dans la construction des villes antiques et à Constantinople », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1eb453...
Les villes antiques témoignent d'une richesse édilitaire sans précédent. Malgré de nombreux monuments encore en élévation, rares sont ceux dont les placages de marbres sont encore visible in situ. A contrario, les églises de Sainte-Sophie et du Saint-Sauveur à Constantinople témoignent d'un goût affirmé des Byzantins pour les décorations architecturales en pierres marbrières, que l'on peut encore observer aujourd'hui. Cette continuité de l'intérêt pour décorer les monuments entre les périodes antique et médiévale a souvent été mentionnée. Cependant, une rupture nette entre les deux empires doit être soulignée. Elle se traduit par la disparition de certaines roches décoratives, au profit de nouvelles. L'étude de quelques cités doit être l'occasion de mettre en avant cette rupture. L'utilisation du Grand Antique des Pyrénées au sein de ces deux monuments constantinopolitains est en cela exemplaire.