« The Music of Survival » : exil, sororité et enracinement chez Meena Alexander

Fiche du document

Auteur
Date

20 décembre 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2968-0263

Organisation

PREO

Licences

Les textes seuls sont sous Licence CC BY 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire. , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Sarah Voke, « « The Music of Survival » : exil, sororité et enracinement chez Meena Alexander », Savoirs en lien, ID : 10.58335/sel.527


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’œuvre de Meena Alexander (1951-2018) est traversée par le thème de l’exil. Exilée de son pays natal, de son corps, de sa langue maternelle, et en tant que femme, elle exprime les sentiments d’être déracinée, marginalisée et isolée. Mon propos dans cet article est d’explorer l’importance des liens de sororité dans son cheminement poétique et politique vers une habitation possible du monde. Son inscription dans des courants féministes, et le sentiment d’appartenance qui en découle, ont fortement contribué à son émancipation et à son enracinement si nécessaire après des expériences de l’exil. La sororité littéraire qu’elle développe à travers toute son œuvre transcende les frontières du temps et de l’espace, lui permettant de s’inventer librement par le biais de l’écriture et de l’imagination. Plus précisément, je cherche à mettre en lumière le rôle particulier qu’ont joué les travaux d’Adrienne Rich et Audre Lorde, qui, elles aussi, ont ressenti une forme d’exiliance (A. Nouss) à laquelle elles ont répondu en développant un féminisme qui repose sur une pensée et une pratique de la sororité.

The works of Meena Alexander (1951-2018) are permeated by the theme of exile. Exiled from her native country, her body, her mother tongue, and as a woman, she expresses feeling uprooted, marginalised and isolated. My aim in this article is to explore the importance of the concept of sisterhood in her poetic and political journey towards a dwelling place in the world. By aligning herself in feminist movements, she was able to forge a sense of belonging that significantly contributed to her emancipation and rooting, much-needed after experiences of exile. The literary sisterhood she develops throughout her works transcends the boundaries of time and space, thus enabling her to write herself into being through the power of language and imagination. More specifically, I seek to highlight the particular role played by the works of Adrienne Rich and Audre Lorde, who also experienced a form of exile, to which they responded by developing a feminism based on the thought and practice of sisterhood.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines