16 juin 2014
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Lea Leclercq, « Effet de variables intra-parcellaires et paysagères sur les communautés printanières d’auxiliaires généralistes et sur le potentiel de contrôle des ravageurs en milieu agricole », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1fa722...
Au sein des agroécosystèmes et dans un contexte de réduction des produits phytosanitaires, les ennemis naturels tels que les Coléoptères carabiques et les araignées s'avèrent être de bons éléments pour réguler efficacement les populations de ravageurs (pucerons). Plusieurs hypothèses ont été établies sur les facteurs environnementaux et microclimatiques pouvant maintenir et/ou favoriser les communautés de prédateurs et le contrôle biologique des ravageurs. L'objectif de cette étude a été de mettre en évidence en début de saison l'effet de variables intra-parcellaires (densité, hauteur du couvert végétal de la culture et disponibilité en proies) et paysagères (éléments semi-naturels, linéaire de haies, taille des parcelles) sur les communautés de prédateurs et sur le potentiel de prédation. A l'aide de pièges barber (mesure de l’activité-densité des auxiliaires) et de cartes à pucerons (évaluation du potentiel de prédation), nous avons suivi 24 parcelles de céréales de la mi-mars à la mi-mai et caractérisé le paysage environnant dans des rayons de 500 mètres autour du centre de chaque parcelle. Les résultats obtenus à l'aide de modèles linéaires généralisés (GLM) ont permis de montrer qu'en début de saison les carabes et les araignées semblent plus sensibles aux caractéristiques paysagères qu'aux variables intra-parcellaires. L’activité-densité des auxiliaires répond notamment positivement au pourcentage d’éléments semi-naturels et à la complexité paysagère. Cependant, le potentiel de prédation, bien qu'étant positivement corrélé à l’activité-densité des carabes, répond négativement à la complexité paysagère.