Les enjeux de la suppression de la basmala, métaphores des tensions parcourant le champ religieux algérien

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Charlotte Courreye, « Les enjeux de la suppression de la basmala, métaphores des tensions parcourant le champ religieux algérien », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.1gkbyg


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A la rentrée scolaire 2017, la toile s'est enflammée pendant quelques jours en Algérie à propos la suppression de la basmala, c'est-à-dire la formule " bismillāh al-raḥmān al-raḥīm " [au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux] des manuels scolaires de l'enseignement primaire. C'est le président de l'Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), Abderrazak Guessoum, qui a publié le premier un communiqué mettant en cause la ministre de l'Education nationale algérienne, Nouria Benghabrit, en poste depuis 2014. C'est dans le cadre de sa réforme de l'école et des contenus des programmes du cycle primaire que de nouveaux manuels scolaires avaient été édités pour la rentrée de septembre 2017. Les prototypes de ces manuels ne comportaient pas la mention " au nom de Dieu ", qui figurait sur les manuels précédents. Pour l'AOMA, cela représente une atteinte " à [la] personnalité [algérienne] et à [son] identité" . A. Guessoum argumente dans son communiqué que la Constitution algérienne (qui précise que l'islam est la religion d'État) s'ouvre par la basmala, de même que les discours du Président de la République. Pourquoi, selon lui, n'en serait-il pas de même pour les manuels scolaires ?

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