Une coiffeuse de Reneissènço témoigne sur son expérience de marraine de ruban et sa passion pour le costume d'arlésienne

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1 décembre 2009

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Collection de témoignages autour de la tradition de la Reine d'Arles

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Corinne Cassé et al., « Une coiffeuse de Reneissènço témoigne sur son expérience de marraine de ruban et sa passion pour le costume d'arlésienne », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.1gnsvv


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Enseignant la coiffure d'arlésienne au sein de l'association Reneissènço, l'informatrice explique qu'elle se réfère souvent aux archives de l'association et aux ouvrages de Mme Pascal pour composer ses costumes. Pour elle, le costume et la coiffure d'arlésienne sont en perpétuelle évolution et ils ont connu différentes modes (Napoléon, Louis-Philippe, contemporain, etc.). L'informatrice parle de son expérience de marraine de ruban quelques mois plus tôt pour une jeune fille lors de la Fèsto Vierginenco 2009. Elle explique comment sa filleule en est venue à porter le costume et à vouloir prendre le ruban (abrivado à l'ancienne, passion, cours de coiffure à Reneissènço). La jeune fille a rapidement demandé à l'informatrice d'être sa marraine. La préparation pour cette fête s'est déroulée tout au long de l'année précédente (apprentissage de la coiffure, apprentissage du plissage, choix des costumes pour la jeune fille et sa marraine). En 2009, la Fèsto Vierginenco s'est déroulée sur trois jours, le troisième étant consacré à la prise de ruban. Pour l'informatrice, la messe de la Fèsto Vierginenco est un peu comme un baptême de tradition pour les jeunes filles qui prennent le ruban. Elle est d'accord avec l'homélie du prêtre qui rappelait que la tradition allait au-delà du costume et de cette journée. Les moments où sa filleule a mis son ruban pour la première fois et où on lui a remis son diplôme ont été les plus importants pour l'informatrice. Cependant, elle n'est pas sûre d'accepter d'être encore marraine de ruban car cela demande beaucoup d'investissement. Selon elle, pour être exercer cette fonction, il faut être plus âgé que la jeune fille et posséder un certain savoir sur la tradition. La famille de l'informatrice ne s'intéressait pas au costume et elle a été initiée par ses voisines (nièces de Jeanine Castanet) et Jeanine Castanet, actuelle présidente de l'association Reneissènço. Aujourd'hui passionnée par le costume d'Arles, elle réfléchit à l'avance, pour les événements importants, à la tenue qu'elle portera (saison, couleurs, textile, forme, lieu de ville ou campagne). Pour elle, il est très important de se costumer et de se coiffer pour être autonome. Certaines jeunes filles de Reneissènço se sont présentées aux élections de la Reine d'Arles, notamment Elodie Bretagne (Demoiselle d'Honneur) et Stéphanie Roux pour le 20e règne. L'informatrice montre des photographies de ses débuts dans le costume et elle explique les défauts (fichu trop ouvert, ruban trop en avant, bandeaux trop hauts, etc.). Pour l'informatrice, le terme de folklore n'est pas péjoratif, il désigne la transmission du costume, de la danse, de la musique et du chant. Pour elle, l'association Reneissènço, de maintenance et de tradition, n'est pas un groupe folklorique car elle n'enseigne pas la danse.

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