Les sociétés au défi de l'allongement de la durée de vie

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2013

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Renaud Orain, « Les sociétés au défi de l'allongement de la durée de vie », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.1k4v0p


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Résumé Fr

Dans toutes les régions du monde, la durée de vie a connu un prolongement inouï entre la fin du xixe siècle et le début du xxie, en particulier entre les années 1950 et 2010. En France, la longévité est ainsi passée de 48 ans en 1911 à 82 ans en 2011, alors qu'elle n'atteignait encore que 66 ans en 1950. Largement dû aux succès remportés dans la lutte contre la mortalité infantile, divisée par dix et ramenée de 44 ‰ à 4 ‰ en France (de 133 ‰ à 46 ‰ dans le monde), cet allongement de la vie s'est ensuite poursuivi grâce à un recul des taux de mortalité à tous les âges, dont les effets sont observables dans tous les pays développés. En France, le taux de survie à 65 ans dépassait à nouveau 50 % en 1945, plus de deux Français sur trois dépassant cet âge dès 1950, et près de neuf sur dix vers 2010-2015. Les gains significatifs en termes d'espérance de vie se reportent donc au-delà de l'âge de la retraite dans la plupart des pays développés. Ils restent toutefois limités : en France, le nombre d'années restant à vivre est ainsi passé de quatorze après 65 ans et six après 80 ans en 1950, à respectivement vingt et neuf dans les années 2005-2010. Mais, même modestes, ces progrès n'ont cessé de surprendre jusqu'à la fin du xxe siècle les prévisionnistes qui avaient tablé sur un plafonnement de l'espérance de vie aux âges avancés. Un milliard de plus de 65 ans à l'horizon 2025 Ces années de vie en plus se traduisent en premier lieu par des taux de survie plus élevés jusqu'à l'âge de la retraite, et par des années de jeunesse et de vie active supplémentaires. Entre

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