" Le chat des cathares de Mayence et autres " primeurs " d'un exorcisme du XIIe siècle "

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2004

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Laurence Moulinier, « " Le chat des cathares de Mayence et autres " primeurs " d'un exorcisme du XIIe siècle " », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.1lbc7b


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The document revisited here,discovered a few years ago, is not unpublished any more; but it is far from having delivered all its substance. It is about an anonymous narrative covering the last six folios (170v-173v) of the ms. N 9 of the Library of St.-Pieters-en-Paulusabdij in Dendermonde (Belgium). This manuscript contains, in the order, the Liber vite meritorum of Hildegard of Bingen (†1179), the Liber viarum Dei of the Cistercian Elisabeth de Schönau (†1164) and the Symphonia S. Hildegardis, namely the lyric compositions of Hildegard, of which it is the oldest manuscript. Copied of alive of the nun in the scriptorium of Rupertsberg, this manuscript was then offered to the Cistercian monastery of Villers-en-Brabant, which Hildegard had contacted by the intervention of her last secretary, Guibert de Gembloux (1213). The text appears as an account of a session of exorcism - although the word is not pronounced-, during which an evil spirit was questioned for a long time by a priest, in particular on the so called Cathars which raged then in the region of Mainz. Having given a summary of the text and having evoked the context in which it was composed, this paper tries to bring to light its wealth for the question of sources : this text contains indeed various informations which deserve that we look for their origin and their nature ; some of them can be tracked after the 12th century, and it pushes us also to examine the question of the influence of this text, i.e. its own status of source. An appendix gives the most significative excepts of the text on the heretical practices of the so-called cathari.

Le document revisité ici n'est plus inédit ; mais, exhumé il y a quelques années, il est loin d'avoir livré toute sa substance. Il s'agit d'un récit anonyme couvrant les six derniers folios (170v-173v) du ms. n° 9 de l'abbaye Saint-Pierre et saint Paul de Termonde, un manuscrit contenant, dans l'ordre, le Liber vite meritorum d'Hildegarde, le Liber viarum Dei de la cistercienne Elisabeth de Schönau (†1164) et la Symphonia S. Hildegardis, à savoir les compositions lyriques de Hildegarde de Bingen (†1179) dont c'est le plus ancien témoin. Copié du vivant de la religieuse dans le scriptorium du Rupertsberg, ce manuscrit fut ensuite offert par ses soins au monastère cistercien de Villers-en-Brabant, avec lequel elle était entrée en contact par l'entremise de son dernier secrétaire, Guibert de Gembloux (†1213). Le texte se présente comme le récit d'une séance d'exorcisme -- bien que le mot ne soit pas prononcé --, au cours duquel un esprit malin fut longuement interrogé par un prêtre, en particulier sur les supposés cathares qui sévissaient alors dans la région de Mayence. Après avoir donné un résumé du texte et après avoir évoqué le contexte dans lequel il vit le jour, on tente de montrer sa richesse pour la question des sources, en amont comme en aval : s'il transmet en effet des informations diverses qui méritent que l'on s'interroge sur leur origine et leur nature, différents renseignements qu'on peut y glaner invitent aussi à examiner la question de son influence et donc de son propre statut de source. Une annexe rassemble les passages les plus significatifs du texte sur les pratiques hérétiques des prétendus cathares.

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