11 décembre 2023
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Sofiane Laghouati, « Les je(ux) de partitions d’Assia Djebar : un Quatuor algérien pour corps féminins », Tangence, ID : 10670/1.1lr4ne
L’amour, la fantasia (1985), Ombre sultane (1987) et Vaste est la prison (1994) sont les trois premiers opus d’une tétralogie, toujours en devenir, de l’écrivaine algérienne Assia Djebar. Ils s’inscrivent dans un second cycle d’œuvres, qui fascinent tant par leur architecture narrative et l’invention stylistique que par la place singulière qu’elles concèdent à des corps tenus habituellement au secret, parce que féminins. Ces polygraphies des corps que propose l’écrivaine sont à envisager non seulement à partir des interdits desquels elles émergent — au creuset de l’histoire personnelle ou au carrefour des destinées collectives —, mais aussi pour ce qu’elles mettent en perspective.