Points de suspension chez Racine : enjeux dramatiques, enjeux éditoriaux

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Michael Hawcroft, « Points de suspension chez Racine : enjeux dramatiques, enjeux éditoriaux », Revue d'histoire littéraire de la France, ID : 10670/1.1mmm7e


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Dans les débats qu’a suscités, ces dernières années, la ponctuation des éditions originales du théâtre de Racine, le rôle des points de suspension a été laissé de côté. Cet article explore, dans une première étape, leur signification dramaturgique. Ils indiquent toute une variété d’effets, dont principalement ceux-ci : un personnage interrompt un autre, un personnage interrompt son propre discours, un personnage cesse de parler de sorte que son interlocuteur reprend la parole. Dans une deuxième étape, l’article se penche sur l’inscription de ces signes de ponctuation dans les éditions de Racine publiées au XVIIe siècle, examinant notamment le nombre extrêmement réduit de variantes ainsi que le nombre de points utilisés pour indiquer ce signe (entre 2 et 5). La cohérence de l’utilisation des points de suspension dans les différentes éditions suggère plutôt des choix dramaturgiques que des décisions arbitraires des compositeurs. La présence et la forme des points de suspension permettaient donc aux lecteurs de l’époque d’imaginer une représentation orale des vers raciniens, quoique celle-ci soit forcément différente de celle proposée sur scène par les acteurs, qui, eux, apprenaient leur rôle dans un manuscrit et non pas dans un livre imprimé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en