Intime et autisme

Résumé Fr En

Qu’est-ce que la vie intime, comment se met-elle en place et se développe-t-elle ou pas chez un sujet ou bien peut plus ou moins achopper ? Les « cliniques de l’être plus que du sujet », dont l’autisme constitue le paradigme, nous permettent de le saisir par la négative, notamment à partir de la dissolution, l’atténuation ou la mutation des symptômes au cours d’effets transférentiels d’un parcours d’ordre psychanalytique. Après l’avancée de précisions quant au rapprochement proposé entre l’intime et le féminin, puis une présentation des caractéristiques de l’autisme comme échec du féminin ou de l’intime, on développera, à l’appui de résolutions transférentielles créatives, les opérations psychiques (la métapsychologie) sous-jacentes à la capacité d’intimité pour un sujet, tant pour lui-même qu’avec d’autres.

Intimacy and autismWhat is private life, how does it occur and develop (or not) in a subject, or how is it able to more or less stumble and fail ? The “clinical experiences of being rather than of the subject” of which autism is the paradigm, allow us to grasp this through the negative, notably from the dissolution, weakening or mutation of the symptoms in the course of the transferential effects of a psychoanalytical process. After putting forward details concerning the suggested connection between privacy and the feminine, followed by a presentation of the characteristics of autism as a fai­lure of the feminine or of privacy, we will develop, with the support of creative transferential resolutions, the psychic operations (metapsychology) underlying the capacity for intimacy for a subject, as much for himself as with others.