Prise en charge des carcinomes à haut risque : quelles stratégies au-delà de la chimiothérapie ?

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2023

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Olivier Tredan, « Prise en charge des carcinomes à haut risque : quelles stratégies au-delà de la chimiothérapie ? », Innovations & Thérapeutiques en Oncologie, ID : 10670/1.1nsywf


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Les patientes atteintes d’un cancer du sein localisé exprimant les récepteurs des œstrogènes (RH+) et à haut risque de rechute sont généralement traitées par chimiothérapie et hormonothérapie adjuvantes. Les modalités et la durée de cette hormonothérapie restent discutées alors que 5 ans de traitement sont considérés comme la base pour l’ensemble de la population. Étant donné que le risque de rechute reste élevé, même après 10 ou 15 ans de suivi, plusieurs options de traitement sont disponibles. Réaliser plus de 5 ans d’hormonothérapie est l’option de traitement privilégiée. Rajouter des thérapies ciblées apparaît attrayant : les inhibiteurs de CDK4/6 sont en train de devenir un nouveau standard dans cette situation, les inhibiteurs de PARP améliorent la survie globale pour les patients présentant des mutations délétères germinales des gènes BRCA1 ou BRCA2. Cependant, d’autres traitements doivent être développés et des outils de biologie moléculaire doivent permettre de mieux sélectionner les patientes et continuer ainsi à améliorer la survie de cette population de patientes à haut risque de rechute.

Patients with high-risk early-stage oestrogen receptor-positive breast cancer are typically treated with chemotherapy and adjuvant endocrine therapy. The modalities and the duration of this endocrine therapy is controversial even though five years of treatment is considered as the standard of care for the entire patient population. Given that the risk of recurrence remains high even after 10 to 15 years of follow-up, several treatment options are available. Extended endocrine therapy is the preferred treatment option. Adding targeted agents also appears to be reasonable: CDK4/6 inhibitors may become the new standard of care and PARP inhibitors have been shown to increase overall survival of patients with pathogenic or likely pathogenic germline BRCA1 or BRCA2 variants. Other treatments must be developed and genomic tools implemented in order to continue to improve survival for this patient population at high risk of relapse.

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