Rendons la Tour d’Odre à Caligula : des documents au monument

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2015

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Joëlle Napoli et al., « Rendons la Tour d’Odre à Caligula : des documents au monument », Revue du Nord, ID : 10670/1.1oepcm


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L’existence d’un phare à Gesoriacum n’est évoquée que par un passage de Suétone qui l’attribue à l’empereur Caligula. L’identification de ce phare avec la Tour d’Odre ou Tour d’Ordre de Boulogne-sur-Mer, érigée sur la plus haute falaise qui dominait le port est traditionnelle. Pourtant, en dépit de l’abondante documentation figurée et textuelle qui la conforte, cette identification a été contestée et sa date a été repoussée aux règnes de Trajan-Hadrien. L’objectif de cet article est de réexaminer les pièces du dossier, constitué notamment par treize gravures réalisées du milieu du xvie au milieu du xviie s. et par de nombreux témoignages oculaires. Une analyse précise des traits pertinents de la configuration de la Tour enrichit la typologie des phares antiques et permet une relecture des textes qui relatent la traversée de la Manche. Au terme de notre enquête, nous pensons pouvoir affirmer que ce monument est bien l’œuvre de Caius César.

Let’s Give the Tour d’Odre Back to Caligula : From the Documents to the MonumentThe only reference to the existence of a lighthouse in Gesoriacum is to be found in a passage from Suetonius who attributes its construction to the emperor Caligula. The identification of this lighthouse with the Tour d’Odre or Tour d’Ordre in Boulogne-sur-Mer, erected on the highest cliff dominating the port is traditional. Yet, in spite of the abundant figurative and textual documentation which supports this identification, it was challenged and its dating was shifted to the reigns of the emperors Trajan and Hadrian. The purpose of the present article is to re-examine the elements of the case, which consist particularly in thirteen engravings stretching from the middle of the XVIth century to the middle of the XVIIth and in numerous eye-witness testimonies. A precise analysis of the most significant features of the configuration of the tower increases our knowledge of the typology of antique lighthouses and allows for a re-reading of the texts dealing with the crossing of the Channel. After the completion of our investigation we feel secure enough to confirm that this monument was indeed the work of Caius Caesar.

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