Femmes réalisatrices en Tunisie : une tradition révolutionnaire ?

Fiche du document

Auteur
Date

2021

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Sujets proches En Es Fr

Women's work Mujer Femme

Citer ce document

Mrabet Emna, « Femmes réalisatrices en Tunisie : une tradition révolutionnaire ? », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.1q2kio


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les questions relatives à la condition féminine reviennent de façon récurrente dans le cinéma tunisien et ceci dès son avènement. On peut ainsi évoquer Sejnane (1974) de Abdellatif Ben Amar, Les silence du palais (1994) de Moufida Tlatli, Fatma (2001) de Khaled Ghorbal, Satin Rouge (2002) de Raja Amari. Les femmes réalisatrices ont très tôt été présentes dans le champ cinématographique. Salma Baccar qui a débuté sa carrière dans les années 70 est toujours active et son dernier film El Jaïda (2017) -qui traite de la question féminine-, a réalisé un grand nombre d’entrées lors de sa sortie en Tunisie. Après une grande phase de stagnation, le secteur du film connait aujourd’hui un nouvel essor et se trouve en pleine mutation grâce notamment à la création du CNCI et à une volonté de restructuration du secteur. On note par ailleurs un réel engouement du public pour les films tunisiens. La présente étude a pour objectif de mettre en lumière, à travers un travail de terrain, la présence et le rôle joué par les femmes dans le secteur cinématographique en Tunisie, d’observer cette activité depuis les dix dernières années afin d’interroger l’impact de la révolution sur la place octroyée aux femmes. Cette étude s’intéressera également aux réalisatrices résidant aujourd’hui en France afin d’observer les interactions qu’elles tissent avec la Tunisie mais également les perspectives que leur offrent leur statut de « femmes de la diaspora ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en