L'influence des technologies de l'information et de la communication (TIC) et du capital social sur la lutte contre la corruption

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2009

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Dong Chul Shim et al., « L'influence des technologies de l'information et de la communication (TIC) et du capital social sur la lutte contre la corruption », Revue Internationale des Sciences Administratives, ID : 10670/1.1rud2i


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Dans cet article, nous examinons l’idée selon laquelle les technologies de l’information et de la communication (TIC) et le capital social constituent des facteurs importants dans la réduction de la corruption. Les TIC permettent de réduire les interventions humaines inutiles dans les processus de travail de l’État, réduisant ainsi la nécessité de surveiller les comportements frauduleux. Par ailleurs, les citoyens qui vivent dans des sociétés caractérisées par un niveau élevé de capital social ont plus de chances d’être associés de façon active au processus décisionnel politique. Les comportements frauduleux des agents de l’État sont donc davantage susceptibles d’être exposés à un public densément connecté. Nous avons aussi examiné la relation entre le capital social et les TIC. Notre analyse statistique, qui se fondait sur des ensembles de données recueillies auprès de différentes sources, révèle que : 1) les TIC sont un moyen efficace de réduire la corruption ; 2) le capital social a aussi des effets positifs sur la lutte contre la corruption, mais différentes dimensions du capital social peuvent avoir des conséquences différentes, et 3) la relation entre le capital social et les TIC ne donne aucun résultat probant. Remarques à l’intention des praticiensLe modèle théorique et les résultats empiriques de cet article permettent de mieux comprendre l’influence potentielle des TIC sur la corruption, offrant ainsi aux praticiens l’occasion de considérer les TIC comme un moyen stratégique utile et pratique de réduire la corruption à côté des méthodes traditionnelles, à savoir la réforme administrative et le maintien de l’ordre. En outre, même si les résultats de notre recherche sur la relation entre les TIC et le capital social ne sont pas probants, nous avons constaté que le capital social a une influence sur la lutte contre la corruption indépendamment des TIC, ce qui implique que les politiques visant à encourager les réseaux basés sur la confiance dans les sociétés peuvent contribuer à la réduction de la corruption.

This article examines the argument that Information Communication and Technology (ICT) and social capital serve as major factors to reduce corruption. ICT has the potential to reduce unnecessary human intervention in government work processes, thus reducing the need to monitor corrupt behavior. Furthermore, citizens living in a society with a high level of social capital are more likely to become actively involved in the political decision-making process, increasing the likelihood that public employees’corrupt behaviors will be exposed to the densely connected public. We also examined the relationship between social capital and ICT. Our statistical analysis, which used panels of datasets obtained from various sources, revealed that (1) ICT is an effective tool for reducing corruption; (2) social capital also has positive effects on anti-corruption, but various dimensions of social capital may have different impacts; and (3) the relationship between social capital and ICT is inconclusive. Points for practitionersThe theoretical model and empirical results of this article shed light on the potential impacts of ICT on corruption, thereby providing practitioners with the opportunity to consider ICT as a useful and practical policy tool for reducing corruption in addition to traditional methods, i.e. administrative reform and law enforcement. Further, although our research findings on the relationship between ICT and social capital were inconclusive, social capital was found to have anticorruption effects independent of ICT, which implies that policies designed to foster trust networks in a society can contribute to the reduction of corruption.

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