Femmes, musulmanes, cadres... une intégration à française

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2021

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Arnaud Lacheret, « Femmes, musulmanes, cadres... une intégration à française », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.1s9p2i


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Résumé En Fr

Maryam est chef d’entreprise, Marwa est directrice d’une agence bancaire, Monia est chimiste, Sonia est ingénieur informatique, Khadija est DRH, Mounira est psychologue…Leurs parents sont venus d’Afrique du Nord en quête d’un avenir meilleur. Souvent dépourvus d’éducation, parlant à peine le français, parfois illettrés, ils se sont installés et ont fondé une famille.Ces femmes incarnent la réussite de l’intégration à la française. Comment cette intégration a-t-elle fonctionné ? Qu’ont-elles dû entreprendre pour sortir de leur condition sociale ? Et surtout, comment ont-elles vécu cette intégration ?Ce livre décrit d’abord l’étouffant poids de la culture du pays d’origine de leurs parents. Les femmes interrogées décrivent un patriarcat pesant renforcé par la culture de la banlieue et du quartier dont il apparaît que c’est un lieu qu’il faut fuir à tout prix pour réussir.Elles parlent aussi de la hantise du mariage arrangé, d’une vie privée dont on a cherché à les déposséder. Beaucoup ont d’ailleurs contracté des mariages « avec des Français » pour échapper à cette tradition.Pour autant, la rupture avec leur culture d’origine n’est jamais définitive. Ce livre leur donne la parole sur tous les sujets, y compris sur l’islam. Car toutes ces femmes sont musulmanes mais aucune n’a reproduit l’islam de ses parents. Certaines sont proches de l’athéisme, d’autres ontadopté un islam débarrassé du fonds culturel maghrébin, un islam « à la carte », fait de choix individuels.Cette étude dresse un portrait rigoureux et bienveillant de femmes qui ont réussi. Il évoque aussi le prix de cette réussite. À la fois plaidoyer pour une refonte complète de la politique d’intégration, mais aussi miroir qu’elles nous tendent, ce livre d’Arnaud Lacheret dévoile les efforts parfoisdémesurés que les femmes de la deuxième génération ont dû accomplir pour devenir ce que Bernard Stasi appelait des « chances pour la France ».

et toutes les autres. Vous faites ce que tout le monde pense impossible, et vous le faites au quotidien : vous changez les mentalités, vous changez la vie. L'Histoire ne vous rendra jamais l'hommage que vous méritez. Que ce livre en soit un maigre témoignage. Je veux exprimer ma gratitude et ma reconnaissance à ceux qui ont autorisé ma recherche et qui m'ont aidé à la mener : Dr Khalid Abdulrahman Alohaly-Président de l'Arabian Gulf University Dr Khaled Saeed Tabbara-Vice-Président de l'Arabian Gulf University Ce que les Français ne m'auraient jamais autorisé à faire, vous l'avez accepté en me laissant conduire librement cette recherche. Je n'ai pas de mots pour qualifier cette marque de confiance. En aucun cas, le contenu de ce livre ne reflète une quelconque position institutionnelle de l'Arabian Gulf University. Le fait qu'il existe montre en revanche l'ouverture d'esprit et l'amour de la recherche de ceux qui la dirigent et qui y travaillent. Enfin, ce livre n'aurait pas vu le jour sans trois personnes : Cedomir Nestorovic, Professeur à l'Essec Business School qui, de complice, est devenu un ami. Samia Hassib Abdel Khalek, coordinatrice de la French Arabian Business School jusqu'en janvier 2020. Aldanah Almusawi, pour les retranscriptions d'entretiens. Tu es merveilleuse Dana, ta vie sera belle.

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