Prendre le temps : le tempo de la psychanalyse

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2013

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Dana Birksted-Breen, « Prendre le temps : le tempo de la psychanalyse », L’Année psychanalytique internationale, ID : 10670/1.1tr9n9


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L’auteure de cet article soutient que pour être psychanalytique l’approche technique de l’« ici et maintenant » doit être solidement fondée d’un point de vue théorique et technique sur une pratique qui inclut la notion de reverie ou son équivalent. L’auteure avait précédemment soutenu que la théorie de l’analyste est ce qui constitue le « tiers » essentiel dans la situation analytique à deux. Elle suggère plus particulièrement maintenant que ce sont les théories de la temporalité et l’attitude d’« attention également flottante » ou de reverie, une version plus contemporaine, qui constituent les aspects les plus fondamentaux de la théorie de l’analyste. Ces aspects essentiels sont définis comme étant une « théorie en pratique » dans la mesure où ils ne se réduisent pas seulement à une approche technique ou à une théorie de la pratique, mais reflètent directement l’intériorisation de l’ensemble du corpus théorique psychanalytique par un analyste en particulier. Alors que l’auteure considère ces aspects comme étant la composante essentielle de tout processus analytique véritable, elle développe ses arguments en examinant certaines situations où l’analyste, se trouvant confronté à des patients qui témoignent au sein de la situation analytique d’une absence de pensée symbolique, a tendance à éluder cet aspect temporel. Avec de tels patients cependant, les images visuelles suscitées chez l’analyste par la reverie constituent probablement le seul espoir de voir se créer un lieu de rencontre possible entre le concret et le symbolique et d’éviter l’impasse. L’impasse, selon l’auteure, a sa source dans l’absence de reverie comme élément tiers et temporel, et conduit inévitablement à la pensée concrète de la part du patient comme de l’analyste et donc à une situation qui ne peut évoluer.

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