Tensions under control: Forecasts for the world economy in 2004 and 2005 Pressions dominées: Perspectives 2004-2005 pour l’économie mondiale En Fr

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Xavier Timbeau et al., « Pressions dominées: Perspectives 2004-2005 pour l’économie mondiale », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10.3917/reof.091.0011


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Résumé En Fr

Output growth is robust in almost all areas of the world, with world GDP expected to rise by 5% in 2004 and 4% in 2005. Growth will remain buoyant in emerging Asian economies although it is expected to slightly decelerate under the effects of the recent strong increases of oil and industrial raw materials prices. The effect of oil prices on industrial economies will be limited, with US output growth to be cut by 0.3% this year. US monetary conditions will remain accommodative despite rising interest rates, while the fiscal stance will become slightly restrictive in 2005. US GDP will rise by 3.5%, the imbalances on the US budget and current accounts remaining unchanged. Euro area GDP growth will reach 2.4 %, with monetary policy staying accommodative at the area level and the fiscal stance being almost neutral.

La reprise de l’économie mondiale est maintenant engagée sur un rythme de croisière. En 2004, la croissance rejoindrait presque 5 %, après avoir déjà atteint 4 % en 2003. L’expansion est largement diffusée à l’ensemble des zones, tant au continent américain, emmené par les États-Unis, qu’à l’Asie, impulsée par la croissance chinoise et le renouveau japonais. Même l’Europe, longtemps restée à l’écart, participe aujourd’hui aux festivités. En 2005, cette croissance, en léger retrait par rapport à celle de 2004, se poursuivrait à un rythme encore soutenu de 4,2 %.Les désordres consécutifs à la formation, puis à l’éclatement de la bulle Internet, appartiennent maintenant à l’histoire. Les entreprises ont rétabli leur situation après plusieurs années d’assainissement et de gains de productivité, et disposent de confortables excédents, plutôt utilisés au désendettement et à la distribution de dividendes qu’à l’engagement de dépenses d’investissement. En contrepartie, les ménages font les frais du comportement malthusien des entreprises, et là où la hausse de l’immobilier fait défaut pour soutenir la consommation, comme en Allemagne, la croissance est moindre.Forte croissance ne va naturellement pas sans tensions et déséquilibres. Les hausses spectaculaires du baril de pétrole et des matières premières inquiètent, à l’excès sans doute car les économies d’aujourd’hui sont mieux à même d’y faire face qu’il y a trente ans. Le risque majeur n’est pas celui des approvisionnements, mais celui lié aux déséquilibres des balances courantes. Que les excédents européen et asiatique cessent de financer le déficit américain, et le dollar décrocherait brutalement, plongeant l’économie américaine, puis mondiale, dans le ralentissement, voire la récession si la hausse des taux d’intérêt n’était plus maîtrisée et conduisait à un krach immobilier.

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