5 juillet 2023
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Pascale Roux, « Martinique, charmeuse de serpents (A. Breton, 1948) : L’échec du dépaysement », Viatica, ID : 10670/1.1x0vkj
Cet article s’intéresse aux textes rassemblés en 1948 par André Breton dans Martinique, charmeuse de serpents, présentés comme l’expression d’un refus du récit de voyage. Conçue à partir d’une matière variée, l’œuvre est marquée par son éclatement en termes de structure, de genre et de type d’écriture. Arrivé sur l’île avec un sentiment profond d’échec en matière de dépaysement, Breton cherche à montrer lors de son escale martiniquaise qu’un « repaysement » est possible grâce à la poésie surréaliste, tout comme une reconquête de la liberté, qu’on entend résonner avec l’éclatement générique de son œuvre.