Myopathie équine par stockage de polysaccharides : étude rétrospective sur 15 cas français entre 2000 et 2005

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Aude Giraudet, « Myopathie équine par stockage de polysaccharides : étude rétrospective sur 15 cas français entre 2000 et 2005 », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47812


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Equine polysaccharide storage myopathy was first described in the USA over 20 years ago. Histologically, the disease is characterized by amylase-resistant periodic acid Schiff’s reagent-positive inclusions in the muscle cells. Like in other types of myositis, clinical signs are highly variable, ranging from asymptomatic carriage to persistent recumbency. The definitive diagnosis requires a muscle biopsy and histology with special staining (PAS). The first French case was described in 2002 in a draft mare. This retrospective study of 15 French cases shows that several French breeds are affected : Selle Français, Cob Normand and Merens. A genetic transmission is strongly suspected. Although nutritional management is possible, tolerance to the disease in hot blooded horses, generally on a high level of exercise, is moderate.

La myopathie de stockage par surcharge en polysaccharides est décrite, chez le cheval, depuis plus de 20 ans aux USA. A l’histologie, elle se caractérise par la présence d’agrégats PAS positifs, résistants à l’amylase, dans les cellules musculaires. Cette affection peut prendre différents aspects cliniques, de même que pour les autres cas de myosites. Ces signes vont du portage asymptomatique jusqu’au décubitus persistant. Le diagnostic définitif n’est obtenu que par une biopsie et une histologie musculaires avec une coloration PAS. Un premier cas a été décrit en 2002 en France chez une jument de race lourde. Cette étude rétrospective sur 15 cas français démontre l’existence de la maladie au sein de plusieurs races françaises telles que Selle Français, Cobs Normand et Mérens. Une transmission génétique est fortement suspectée. Il existe une possibilité de traitement nutritionnel. Cependant les chevaux plus près du sang, dont l’activité escomptée est intense, présente une tolérance modérée à ce type de lésion.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en