Toward open data policies in phonetics: What we can gain and how we can avoid pitfalls Vers des politiques de données ouvertes dans les sciences phonétiques : ce que le domaine y gagne, et comment éviter les écueils En Fr

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2020

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Marc Garellek et al., « Vers des politiques de données ouvertes dans les sciences phonétiques : ce que le domaine y gagne, et comment éviter les écueils », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.1y70id


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Résumé En Fr

It is not yet standard practice in phonetics to provide access to audio files along with submissions to journals. This is paradoxical in view of the importance of data for phonetic research: from audio signals to the whole range of data acquired in phonetic experiments. The phonetic sciences stand to gain greatly from data availability: what is at stake is no less than reproducibility and cumulative progress. We will argue that a collective turn to Open Science holds great promise for phonetics. First, simple reflections on why access to primary data matters are recapitulated and proposed as a basis for consensus. Next, possible drawbacks of data availability are addressed. Finally, we argue that data curation and archiving are to be recognized as part of the same activity that results in the publication of research papers, rather than attempting to build a parallel system to incentivize data archiving by itself.

Il n'est pas encore d'usage courant en phonétique, lors de la soumission d'un manuscrit pour publication, de donner accès aux fichiers audio et autres données sur lesquelles repose l'étude. Cette situation est paradoxale au vu de l'importance des données pour la recherche phonétique : signaux audio, mais aussi toute la gamme des données acquises lors d'expériences phonétiques. Les sciences phonétiques ont beaucoup à gagner de la disponibilité des données. L'enjeu n'est rien moins que la reproductibilité des travaux, et l'inscription des recherches dans une dynamique de progrès cumulatif. Dans cet article, nous détaillons en quoi un tournant collectif vers la science ouverte nous paraît prometteur pour la phonétique. Tout d'abord, nous récapitulons un ensemble de réflexions simples sur les raisons pour lesquelles l'accès aux données primaires est tout à fait fondamental. C'est sur la base de ce constat (tout à fait consensuel) que nous abordons les inconvénients possibles d'un partage des données, et les obstacles perçus par les chercheurs. Enfin, nous défendons l'idée selon laquelle la conservation et l'archivage des données doivent être reconnus comme faisant partie de la même activité qui aboutit à la publication de travaux de recherche, plutôt que de tenter de construire un système parallèle qui récompense l'activité d'archivage des données par elle-même.

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