Raphaël Armand : les avatars de la restitution lumineuse

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L’histoire de l’architecture du XXe siècle raconte les grandes mutations d’un art de bâtir sans cesse soumis aux nouveaux pouvoirs de la technique. L’éclairage artificiel électrique fait partie de ces équipements qui ont suscité de nouvelles expertises fondées sur des savoir-faire originaux. Les innombrables opportunités plastiques associées à cette avancée technique ont prouvé dès les premières décennies du XXe siècle comment la lumière électrique peut servir à façonner des formes, révéler des matières, souligner des textures. Ce constat oblige aujourd’hui à prendre en compte ces dispositifs d’éclairage dans la restauration des édifices qu’ils équipaient initialement. L’architecte restaurateur ne peut évacuer cette question essentielle, trop longtemps oubliée.Suite à la restauration de la villa Cavrois à Croix – un projet supervisée par Béatrice Grandsard de l’agence Goutal –, cet article propose de s’intéresser au travail de restitution lumineuse effectué par Raphaël Armand, en révélant les trucs d’un magicien de la lumière qui ont permis de raviver une œuvre endormie.

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