10 février 2009
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Ali Abdoulhamid, « La subordonnée participiale au participe passé en Français : de la phrase au discours », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.1ypg57
L’intégration du contexte dans l’analyse de la subordonnée participiale au participe passé permet d’établir plusieurs catégories de cette construction, selon qu’elle est employée seule, qu’elle contient un marqueur temporel ou l’auxiliaire étant. Lorsqu’elle n’a pas ces éléments, la construction est toujours en relation de coréférence événementielle avec son contexte d’apparition. Elle est toujours composée de verbe résultatif, borné à gauche et à droite, et est séparée de la proposition qui l’héberge par un intervalle. Deux types de constructions participiales se dégagent de cette catégorie. La première n’apporte aucune information nouvelle dans le discours. Elle indique une Généralisation du contexte antérieur et est en relation de Consécutivité avec la proposition qui l’héberge. Elle peut être un connecteur ou un introducteur de cadre temporel. La seconde est rhématique par l’aspect de son procès. C’est une Particularisation du contexte antérieur qui est souvent en relation de Narration avec la PH. La construction qui contient un marqueur temporel se rapproche de celle qui n’en a pas dans plusieurs aspects. Mais elle diffère de celle-ci parce que le marqueur peut servir à conférer au participe le caractère résultatif s’il n’en a pas, ou une autonomie syntaxique. En ce qui concerne celle qui est composée de l’auxiliaire étant, elle se distingue des deux autres dans plusieurs angles. D’abord, si elle est contextuelle, son procès est souvent distinct de celui de son contexte d’apparition. Ensuite, théoriquement, elle peut contenir n’importe quel participe passé, avec un procès borné seulement à droite, mais pas à gauche. Enfin, elle entretient avec ce contexte et avec la proposition qui l’héberge plusieurs types de relations de discours qu’on ne peut avoir avec les autres types de subordonnées participiales.