"Lève-toi que je m'y mette", dit l'imparfait au passé simple, ou un peu de cuisine grammaticale...

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2006

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info:eu-repo/semantics/OpenAccess

Résumé Fr

On le sait : depuis le moyen âge, l'imparfait " progresse constamment au détriment du passé simple, qu'il élimine d'abord de la description vers le quinzième siècle, en attendant de le menacer dans les narrations au dix-neuvième siècle " (Wilmet 1997 : 400). Posons la question crûment : à l'heure actuelle, l'imparfait (désormais Imp) peut-il, en récit écrit, se substituer dans tous les cas au passé simple (désormais PS) ? La textualité narrative se réalise traditionnellement par une savante alliance des deux ingrédients du PS et de l'Imp : peut-on, dans un souci nouvelle cuisine, n'user que du second ?

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