La place de l’humour dans la relation soignant-soigné

Fiche du document

Date

31 mars 2016

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Étienne Cordier, « La place de l’humour dans la relation soignant-soigné », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.20awdy


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Quelle place peut occuper l’humour dans la prise en charge des patients ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre Étienne Cordier, étudiant à l’ISTM. Pour cela, il a réalisé une étude sur plusieurs mois auprès de plus de 700 manipulateurs, et 400 étudiants, issus de toute la France. Ainsi, il apparaît que l’humour peut constituer, pour le personnel soignant, un moyen d’établir une relation de confiance avec le patient et de créer une bonne ambiance entre collègues, un mécanisme de défense face au stress du travail, un moyen d’aplanir la hiérarchie soignant/soigné, une technique de distraction du patient afin de l’aider à mieux appréhender l’examen, ainsi qu’un outil thérapeutique contribuant à la santé physique et psychologique de l’individu. L’utilité de l’humour semble acceptée par tous : les manipulateurs (et les futurs manipulateurs) assurent en effet qu’il ne s’agit ni d’un manque de professionnalisme, ni d’un déni total des souffrances du patient, pas plus que l’humour n’entrave la productivité au travail ! De là à dire qu’il faudrait former les manipulateurs à l’humour, il n’y a qu’un pas… que les professionnels sondés n’hésitent pas à franchir. Plus de 80 % des personnes interrogées estiment en effet qu’une telle formation est "possible" ou "tout à fait possible". Elles sont même plus de 75 % à se déclarer "plutôt intéressées" voire "très intéressées" par l’idée ! Intégrer cette dimension à la formation initiale semble même convaincre les étudiants. Une piste à explorer pour les prochaines années ? Car n’oublions jamais : au sein de la froideur de l’hôpital, il conviendra toujours de réchauffer un peu les cœurs…

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en