High mountains and flowering plants : geography of a science of life on the edge of terrestrial habitability Haute montagne et plantes à fleurs : géographie d'une science du vivant sur une marge de l'habitabilité terrestre En Fr

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31 mai 2024

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Cédric Dentant, « Haute montagne et plantes à fleurs : géographie d'une science du vivant sur une marge de l'habitabilité terrestre », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.2185ef...


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Résumé En Fr

This project aims to study geographic margins like high mountain summits, cliffs and glacier forelands, combined with scientific margin biological data produced by alpinists in their upper expeditions. Main objectives of this work relies on (i) analyzing the emergence of a biological knowledge at the limit of life and (ii) on studying the dynamics of living organism, in order to assess reflection on terrestrial habitability. This project is based on vascular plants as a biological model in both frameworks: the geo-history, with a specific emphasis on the geography of science; and the scientific ecology, including botany, taxonomy, biogeography and historical ecology. This hybrid project aims to understand how high mountains constitute unique scientific locations as well as a space highlighting biodiversity changes. It aims also to understand ho vascular plants may be a relevant biological group to better understand terrestrial habitability and biodiversity evolution in the upper limit of life.

Ce projet vise à l'étude des marges géographiques que sont les sommets, parois et zones de retrait glaciaire de la haute montagne, et des marges scientifiques et disciplinaires telles les observations biologiques faites dans ces milieux par des alpinistes n’appartenant pas à la sphère académique. Les deux objectifs principaux consistent à (i) analyser la construction d’un savoir biologique à limite même de la vie et (ii) étudier la dynamique d'organismes évoluant à cette même limite, l’ensemble devant permettre d’alimenter une réflexion sur l'habitabilité terrestre. Nous nous appuierons sur les plantes vasculaires comme modèle biologique dans deux cadres d'analyse : la géo-histoire – avec un focus particulier sur la géographie des sciences – et l’écologie scientifique, impliquant la botanique, la taxinomie, la biogéographie et l'écologie historique. Cette démarche multiple et hybride vise à comprendre en quoi la haute montagne est un espace singulier de science et un espace révélateur de la transformation du vivant ; et en quoi les plantes vasculaires forment un groupe biologique à même de témoigner de l'habitabilité terrestre et de l'évolution de la biodiversité d'altitude.

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