Note de politique : La COVID-19, une opportunité d'améliorer l'accès en continu au traitement ARV (Antananarivo)

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De peur d'être contaminées par la COVID-19, une majorité des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) ont évité de se déplacer pour récupérer leurs traitements antirétroviraux (ARV). Cette note présente les résultats d'une étude qualitative qui a analysé les effets de la pandémie de COVID-19 sur la prise en charge des PvVIH. Il en ressort que les professionnels de santé et les médiateurs associatifs ont joué un rôle essentiel en adaptant leurs activités pour assurer l'accessibilité des ARV durant la pandémie. La note se termine par des recommandations qui pourraient être utiles pour améliorer la distribution des ARV. Faits saillants Résumé Au début de la pandémie, les PvVIH craignaient d'aller vers les centres de référence ou même évitaient d'y aller. Les ARV ont été distribués à l'extérieur des centres de référence de manière à limiter les déplacements des PvVIH. Les professionnels de santé se sont organisés pour maintenir les liens avec les PvVIH et assurer la distribution des ARV. Les associations, et notamment les médiateurs, ont aidé à maintenir les liens avec les PvVIH. L'étude « CoVIH-OI » menée par l'IPM et l'IRD a voulu décrire comment s'est déroulée la prise en charge du VIH sous l'effet de la pandémie COVID-19 et d'en tirer des leçons afin de proposer des pistes d'amélioration.