30 novembre 2016
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Olivier Ferrando, « L’ethnicisation des mobilisations collectives en Asie centrale depuis 1989 », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.22pn2o
Dès la fin des années quatre-vingt, des organisations ethniques apparaissent en Asie centrale pour donner une forme institutionnelle – représentative ou non – aux minorités nationales et leur permettre ainsi d’entrer en relation avec les autorités. Dans un environnement politique changeant, ces organisations n’ont eu de cesse de défendre les intérêts de leur groupe, notamment par le biais de mobilisations ethno-politiques, c’est-à-dire des actions collectives fondées sur l’identité ethnique du groupe et formulant des revendications d’ordre culturel, social, économique ou politique. En étudiant l’évolution des structures et des discours portés par les minorités ethniques d’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Kirghizstan de la perestroïka aux premières années d’indépendance, cet article a pour objectif de montrer comment les acteurs de la société civile – organisations ethniques et activistes – interviennent comme force de lobby pour mobiliser leur communauté et porter des revendications auprès de leurs États de tutelle. Ces différents exemples permettent d’établir une typologie des activistes ethniques, où se distinguent les générations ex- et post-soviétique. minorités ethniques, action collective, société civile, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan