“When Abel Kills Cain: What Machine Translation Cannot Capture” « Quand Abel tue Caïn » : ce qui échappe à la traduction automatique En Fr

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27 mars 2024

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Aurélien Bénel et al., « « Quand Abel tue Caïn » : ce qui échappe à la traduction automatique », HAL-SHS : littérature, ID : 10.3166/lcn.10.4.103-132


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Résumé En Fr

The article aims at identifying what, from a structural point of view, AI based automatic translators cannot fully capture. It focuses on the machine’s mistakes, in order to try to explain its causes. The biblical story of Caïn and Abel has been chosen because of its rich interpretive and critical tradition, but also because of its semantic difficulty. The investigation begins with the observation, for the translation of this text, of the language pairs and interfaces offered by the best known machine translation services (Google Translate, DeepL). A typology of the most frequent translation errors is then established. Finally, contemporary translations are compared, in order to underline the unique contribution of each. In conclusion, the article suggests a revision of translation theory and, corArtificial Intelligence, Translation, Limitations, Interpretation, Comparison, Unicityelatively, a reformulation of its technology concerning cultural texts.

L’article tente d’identifier ce qui échappe, de façon structurelle, à la traduction automatique par une intelligence artificielle. Les auteurs s’intéressent aux erreurs de la machine, pour essayer d’en expliquer les causes. Le cas du récit biblique de Caïn et Abel est choisi en raison de sa riche tradition interprétative et critique, mais aussi de sa difficulté sémantique. L’étude commence par l’observation, pour la traduction de ce texte, des couples de langues proposés et des interfaces des services les plus connus de traduction automatique (Google Translate, DeepL). On établit ensuite une typologie des erreurs les plus fréquentes. Enfin, une comparaison des traductions contemporaines permet de souligner l’apport singulier de chacune. En conclusion, les auteurs suggèrent de réviser la théorie de la traduction et, corrélativement, d’en repenser la technologie pour les textes culturels.

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