40Ar/39Ar dating on K-feldspars single-crystals: example of application in the Notarchirico early middle pleistocene site (Basilicata, Italy) Datation par 40Ar/39Ar sur monocristaux de feldspaths potassiques : exemple d’application sur le site pléistocène moyen ancien de Notarchirico (Basilicate, Italie) En Fr

Fiche du document

Date

29 mai 2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/quaternaire.7991

Collection

Archives ouvertes


Sujets proches Fr

Site

Citer ce document

Alison Pereira et al., « Datation par 40Ar/39Ar sur monocristaux de feldspaths potassiques : exemple d’application sur le site pléistocène moyen ancien de Notarchirico (Basilicate, Italie) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.4000/quaternaire.7991


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La méthode 40Ar/39Ar est une des méthodes de datation offrant la plus large gamme de temps d’applicabilité. Utilisée principalement pour la datation de roches volcaniques, cette méthode radio-isotopique est applicable sur la quasi-totalité du Quaternaire. Les développements méthodologiques et analytiques liés à la technologie de la spectrométrie de masse permettent aujourd’hui de dater avec une grande précision (1-5 %) des monocristaux de sanidines ou leucites, riches en potassium. Ces derniers, vieux de parfois moins de 500 ka peuvent être d’une taille inférieure à 300 μm. La méthode 40Ar/39Ar permet de dater des dépôts volcaniques dits « primaires », issus de retombées volcaniques directes (téphras), mais également d’analyser des dépôts sédimentaires remaniant des niveaux enregistrant plusieurs événements volcaniques grâce à la datation individuelle des cristaux sélectionnés. Il est donc possible d’identifier les plus récentes éruptions enregistrées au sein de ces niveaux qui donnent alors un âge maximum à ces derniers. Afin d’illustrer cette double approche et le potentiel de la méthode 40Ar/39Ar, nous présentons dans cet article les résultats obtenus pour le site paléolithique inférieur de Notarchirico (Bassin de Venosa, Basilicate, Italie), site clé pour la compréhension de l’évolution de la lignée pré-néanderthalienne et du peuplement acheuléen en Europe au cours du Pléistocène moyen. La séquence de Notarchirico comprend à la fois des retombées volcaniques directes liées à l’activité du Mont Vulture situé seulement à une dizaine de km (i.e. téphra de Notarchirico) et des niveaux fluviatiles riches en matériel volcanique remanié s’intégrant dans la séquence plus vaste et bien connue du bassin de Venosa. La datation par fusion laser de monocristaux de sanidine, extraits de différents niveaux sédimentaires, a permis de replacer ce site dans un schéma chronostratigraphique juste et précis. La séquence de Notarchirico s’est déposée entre 661 ± 14 ka (âge du téphra, localisé dans la partie inférieure de la séquence) et 614 ± 12 ka (plus jeune population de sanidines retrouvée dans le niveau 1-6b au sommet de celle-ci) donc entre le stade glaciaire 16 et le début de la période interglaciaire 15. Ces nouvelles contraintes géochronologiques font de ce site le gisement abritant le plus ancien fossile hominidé d’Italie et l’un des plus anciens sites acheuléens d’Europe.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines