"Thermal springs" and "geothermal resources": What socio-techniques for pastoral societies of the Rift ? « Sources thermales » et « ressources géothermiques »: Quelles socio-techniques pour les sociétés pastorales du Rift kenyan? En Fr

Résumé En Fr

From the first colonial explorations to the recent definition of geothermal energy as a renewable energy source, Kenya has established itself as a leading producer of geothermal energy. Contributing to a vision of growth, this energy benefits from the mechanisms of the carbon market, and is often presented as a solution adapted to the fight against climate change. Yet the manufactured landscapes of geothermal energy were not human and ecological "voids" at the time of colonial expansion, which forms the historical context of geothermal energy's emergence. This presentation explores the antagonisms between national development, global discourses and the place of local societies in the development of geothermal resources in the Kenyan rift. It invites us to explore the scales and socio-techniques of energy ("mega-system" versus "low-tech") in an "economy of need" rather than an economy of resources.

Depuis les premières explorations coloniales jusqu’à la définition récente de la géothermie comme source d’énergie renouvelable, le Kenya s’est imposé comme l’un des principaux producteurs d’énergie géothermique. Contribuant à une vision de la croissance, cette énergie bénéficie des mécanismes du marché du carbone, et est souvent présentée comme une solution adaptée à la lutte contre le changement climatique. Pourtant, les paysages manufacturés de la géothermie n’étaient pas des “vides” humains et écologiques au moment de l’expansion coloniale qui forme le contexte historique d’émergence de la géothermie. Cette présentation explore les antagonismes entre le développement national, les discours globaux et la place des sociétés locales dans le développement de la ressource en géothermie dans le rift au Kenya. Elle invite à explorer les échelles, les socio-techniques de l’énergie (« méga-système » versus « Low Tech ») dans une « économie du besoin » plutôt que des ressources.