"Masters of the Streets": Clothing and Imagery of Nightclub Promoters « Masters of the streets » : vêtements et images des promoteurs de boites de nuit En Fr

Fiche du document

Auteur
Date

24 septembre 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/itti.2927

Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

image-représentation

Citer ce document

Alix Boirot, « « Masters of the streets » : vêtements et images des promoteurs de boites de nuit », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/itti.2927


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Based on a sixteen-month ethnographic fieldwork in the seaside resort of Lloret de Mar on the Spanish Costa Brava, this article focuses on the clothing of seasonal workers promoting nightclubs by walking the streets of the city, as well as the diffusion of images of these workers on social networks. These promoters are of two types, implying different gender roles and image strategies: touts and hostesses. This work, objectively difficult (staggered hours, low income, precariousness, difficulties in convincing tourists, exposure to risks of symbolic and physical violence, etc.), is staged by the workers (via their outfits, their photographs and the diffusion of these) to show that it is a rewarding job. This research, nourished by interviews, social network monitoring and participant observation as a nightclub tout, allows for an analysis in terms of gender and class around the question of the image of work (for oneself, for the company, for clients) and of the image of oneself.

À partir d’une enquête fondée sur un terrain ethnographique de seize mois dans la station balnéaire de Lloret de Mar sur la Costa Brava espagnole, cet article s’intéresse aux vêtements des travailleurs saisonniers promouvant les boites de nuit en arpentant les rues de la ville, ainsi qu’à la diffusion des images de ces travailleurs sur les réseaux sociaux. Ces promoteurs sont de deux types, impliquant des rôles de genre et des stratégies d’image différentes : les rabatteurs et les hôtesses. Ce travail, objectivement difficile (horaires décalés, revenus faibles, précarité, difficultés à convaincre les touristes, exposition à des risques de violences symboliques et physiques, etc.), est mis en scène par les travailleur.ses (via leurs tenues, leurs photographies et la diffusion de celles-ci) pour montrer qu’il s’agit d’un emploi gratifiant. Cette recherche, nourrie par des entretiens, une veille sur les réseaux sociaux et une observation participante en tant que rabatteuse de boite de nuit, permet une analyse en termes de genre et de classe autour de la question de l’image du travail (pour soi, pour l’entreprise, pour les clients) et de l’image de soi.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets