Toulouse à Velez-Malaga l’effort manqué d’un rôle militaire et politique

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3 janvier 2019

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Jean Duma, « Toulouse à Velez-Malaga l’effort manqué d’un rôle militaire et politique », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/rha.296.0101


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Résumé Fr

En 1683, le 23 novembre, alors qu’il est âgé de cinq ans, il se voit attribuer la charge d’Amiral de France, office si nuisible par ses droits pécuniaires selon Saint-Simon mais d’un rapport certain pour son bénéficiaire. Louis XIV, cependant, ne se contente pas de faire un beau cadeau à son fils. Sa décision s’inscrit dans le droit fil d’une politique maritime à laquelle le comte de Toulouse, au sortir de l’adolescence, va être confronté.La charge en effet est ancienne et importante. Créée par Saint-Louis, elle donne à l’Amiral des attributions qui touchent aussi bien les domaines militaires que civils avec des pouvoirs administratifs, judiciaires et financiers. Ces dernières vont connaître un certain nombre de fluctuations au cours des XVe et XVIe siècles.Au XVIIe siècle, la situation est en partie clarifiée. En 1626 Richelieu supprime la charge de Grand Amiral, devient « Grand maître, chef et surintendant de la navigation et commerce de France » et initie une politique maritime ambitieuse avec plus ou moins de succès. À sa mort Colbert poursuit cet effort et cela aboutit à l’édit de novembre 1669 qui supprime la Grande maîtrise de la navigation et rétablit le titre d’Amiral de France. Celui-ci a désormais autorité sur tout le royaume à l’exception de la Bretagne. En même temps la charge est immédiatement donnée au comte de Vermandois, fils du Roi et de Mlle de La Vallière, alors âgée de trois ans et un règlement du 12 novembre 1669 définit les nouvelles attributions de cet amiral en distinguant nettement les fonctions militaires, dont il est dépossédé, et les privilèges honorifiques et les attributions d’ordre administratif, judiciaire et fiscal qu’il conserve…

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