Curialis Nugator — Il perfetto cortegiano : deux manières d’appréhender une même réalité sociale

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2000

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Egbert Türk, « Curialis Nugator — Il perfetto cortegiano : deux manières d’appréhender une même réalité sociale », Civilisation Médiévale, ID : 10670/1.26k0ni


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Résumé De Fr

Der vorliegende Beitrag möchte skizzieren, wie ein und dasselbe gesellschaftliche Phänomen von völlig gegensätzlichen Standpunkten aus gesehen wurde. Je nach persönlicher Erfahrung oder ideeller Voraussetzung verwarfen die «Intellektuellen» das Leben und den Dienst am Hofe eines weltlichen oder geistlichen Fürsten, oder aber sie priesen beides. Die lateinischschreibenden Autoren im England des XII. Jhs. sahen im Hof einen locus infemus und arbeiteten das literarische Rüstzeug für die folgenden Generationen aus. Castiglione dagegen zeichnete auf dem Höhepunkt der Humanistenbewegung in Italien das Idealbild des Hofmannes und seiner Partnerin, der donna di palazzo.

La critique de l’entourage du roi a connu un essor tout particulier sous le règne d’Henri II Plantegenêt. Œuvre de ceux que nous appellerions aujourd’hui les intellectuels, elle s’est poursuivie tout au long du Moyen Âge, voire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les générations successives se servant de l’argumentaire élaboré au Xlle siècle. Si la sévère réprobation du milieu curial n’a pas été sans appel — les notions de civilité ou d'urbanité sont souvent associées à la cour — il a fallu attendre le début du XVIe siècle pour découvrir le portrait de l’homme de cour idéal tel que nous le trace Castiglione dans son Cortegiano.

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