« Parce que sans nous, le monde s’arrête »: Les corps exposés à l’ombre des subalternes du soin

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2021

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Caroline Ibos et al., « « Parce que sans nous, le monde s’arrête »: Les corps exposés à l’ombre des subalternes du soin », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.273vjj


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Résumé Fr

La récente pandémie du Coronavirus a rappelé que la vulnérabilité ontologique est une condition partagée. Alors que sous le coup des catastrophes naturelles, de la crise climatique et des épidémies, chacun·e sent sa vie menacée, la sensibilité collective capte le soin comme l’une des modalités, longtemps dévaluée mais finalement désirable, des relations entre les personnes. Or, celles et ceux sommés de prendre en charge les pratiques de soin si fondamentales pour tou·te·s, sont eux-mêmes et elles-mêmes moins souvent que les autres destinataires de soins et d’attention. Le soin et le soutien à la vie ordinaire interrogent les manières dont les sociétés tiennent et leur organisation fixe des inégalités et des iniquités systémiques dans la qualification des corps et des affects ainsi que dans l’attention qui leur est accordée. Ce sont les tensions entre la reconnaissance croissante du soin et le mépris témoigné à ceux et celles qui l’assument, entre leur sollicitation au bénéfice de certains et les épreuves que leurs corps endurent que ce projet intitulé Les corps exposés à l’ombre des subalternes du soin vise à analyser. Attentif à la dimension sensible, corporelle et sanitaire des inégalités en jeu dans la prise en charge du soin d’autrui, il s’inscrit dans l’axe Corps, santé et société du programme scientifique de la MSH Paris Nord et propose une réflexion à l’intersection de ses thématiques Corps, émotions et sensibilités et Santé et inégalités.

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