Les cafés dans l'Égypte ottomane (XVIe-XVIIIe siècle) : Coffee Shops in Ottoman Egypt (16th -18th centuries) Fr En

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1997

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Michel Tuchscherer, « Les cafés dans l'Égypte ottomane (XVIe-XVIIIe siècle) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.278fa4...


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Résumé En Fr

From the end of the 16th century onwards, the number of coffee shops increased rapidly not only in Cairo, but also in the smaller provincial cities of Egypthe consumption of this new beverage continued to be subject to very diverse judgments according to social groups, although it was gradually accepted by everyone. But the frequentation fo coffeeshops remained judged very negatively in certain social circles. By the 18th century, coffee had become a very common consumer product. It was consumed according to various modes and rituals, depending on the times and circumstances. The coffee beans, which almost exclusively came from Yemen, had to be freshly roasted and ground at the time of preparation. That is why coffee roasting and grinding shops spread throughout all areas of the towns. The cadi registers provide us with information on the objects used for the preparation and consumption of coffee, as well as on the location, management and equipment of public coffee shops. As for the methods of preparation and consumption, travelers' accounts are an indispensable source.

À partir de la fin du 16e siècle, on assista à une rapide multiplication des cafés non seulement au Caire, aussi dans les autres villes de l’īgypte, et jusque dans les petites bourgades rurales. Cependant la consommation de la nouvelle boisson continuait de faire l’objet de jugements très divers selon les groupes sociaux, bien que progressivement acceptée par tous. Il n’en était pas de même à propos de la fréquentation des cafés. Exclusivement masculine, elle restait jugée très négativement dans certains milieux sociaux. Au 18e siècle, le café était devenu un produit de consommation très courante. On le buvait selon des modes et des rituels divers, en fonction des moments, du lieu et des circonstances. Le café, qui provenait presqu’exclusivement du Yémen, devait être fraîchement torréfié et pilé au moment de sa préparation. C’est pourquoi les boutiques de torréfaction et pileries de café se répandirent dans tous les quartiers. Les registres des cadis nous renseignent sur les objets ayant servi à la préparation et la consommation du café, de même sur la localisation, la gestion et l’équipement des cafés publics. Quant aux modes de préparation et de consommation, les récits des voyageurs sont une source incontournable.

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