L’âge de platine du rap new-yorkais

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2020

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Raphaël Da Cruz, « L’âge de platine du rap new-yorkais », Audimat, ID : 10670/1.27flja


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Depuis plus de dix ans, Atlanta domine avec plus ou moins d’insolence la géopolitique du rap américain, par ses rappeurs comme par ses beatmakers. Les puristes du son new-yorkais vintage, le fameux boom bap, sont nombreux à se plaindre de ce bouleversement, qui aurait sali leur musique de prédilection. Seulement, ces mêmes puristes ont parfois tendance à oublier — voire à ignorer — qu’avant l’avènement de la capitale géorgienne, New York avait déjà rompu avec l’esthétique « organique » et riche en samples développée dans les années 1990 par ses légendes, telles que Pete Rock ou DJ Premier. Swizz Beatz avec les Ruff Ryders, Irv Gotti avec Ja Rule, mais aussi Rockwilder, EZ Elpee, ou les plus célèbres, quoique non-new-yorkais, Neptunes et Just Blaze : ce sont de ces prodiges des studios, adeptes de couleurs synthétiques et de cadences saccadées, dont il va être question dans le texte qui suit.Raphaël Da Cruz est l’un de nos meilleurs journalistes hip-hop et il connaît particulièrement bien le domaine de la production, à laquelle il consacre d’ailleurs depuis un an une série vidéo pour Mouv’. Nous avions déjà remarqué son goût pour cette période « post-boom bap » du rap new-yorkais, allant de l’extrême fin du siècle dernier au mitan des années 2000 : nous lui avons donc proposé de nous en parler plus en détail, et il nous a rendu cet article fleuve, méthodique et captivant, qui passe en revue une douzaine de morceaux phare de cette période méconnue – qui n’est donc pas l’âge d’or des années 1990, mais un « âge de platine » peut-être encore plus passionnant.

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