L'essai du réel et le roman de l'irréel dans Pas pleurer de Lydie Salvayre

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25 juin 2015

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Raouya Amrani, « L'essai du réel et le roman de l'irréel dans Pas pleurer de Lydie Salvayre », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.27y9lm


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Le roman de Lydie Salvayre Pas pleurer a obtenu le prix Goncourt 2015. Ce roman porte sur la première année de la guerre civile espagnole en 1936. Ce qui a étonné la critique, c’est que ce roman sur une des pires périodes de l’histoire de l’Espagne moderne célèbre le bonheur d’une toute jeune femme de quinze ans, Montse, la mère de l’auteure. Atteinte par la maladie d’Alzheimer, elle développe une hypermnésie qui lui restitue tout le bonheur qu’elle a ressenti à Barcelone en ce début de guerre civile. La problématique de notre travail a consisté à distinguer dans ce récit le roman et l’essai personnel, afin de montrer que l’essai en brisant la continuité chronologique du roman permet la stabilisation du temps en espace de temps et la transformation des personnages réels en types purs irréels. Cette problématique nous a permis de mettre en valeur le caractère structurel du roman de Lydie Salvayre comme « roman essentialiste ». Il faut entendre par là que ce roman fait passer de la réalité historique à la fiction romanesque des personnages ayant existé qui coïncident avec leur essence. Ces personnes sont des types purs, des « eidé » platoniciennes.L’étude du réalisme formel selon Ian Watt et du réalisme du roman français au dix-neuvième siècle selon Roland Barthes permet de constater que le roman « essentialiste » est le contraire du roman « réaliste » au sens du dix-neuvième. La problématique dans son développement sert à révéler l’originalité du roman de Lydie Salvayre comme roman d’initiation, non pas à la vie tout court mais à la joie de vivre ou encore à la vie comme bonheur. Comme Proust, Lydie Salvayre situe le bonheur dans la mémoire involontaire. Cette mémoire confond bonheur et éternité.

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