Les formes du « roman familial » dans Mensonge et sortilège d’Elsa Morante

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1 janvier 2014

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Claude Imberty, « Les formes du « roman familial » dans Mensonge et sortilège d’Elsa Morante », Collection Filiations, ID : 10.58335/filiations.134


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L’œuvre d’Elsa Morante est construite à partir d’un récit unique dont les romans et les nouvelles sont autant de variantes. Ce récit a les caractéristiques du roman familial tel qu’il est défini par les psychanalystes. Cependant à la différence de l’enfant qui croit (dans une certaine mesure) aux fantasmes qu’il invente pour s’attribuer une famille fictive, les voix narratrices, dans les textes de Morante, déconstruisent le roman familial en montrant qu’il est un ‘mensonge’. D’où le rôle de l’écriture parodique dans l’œuvre de la romancière dont le ‘récit unique’ peut être rapproché du conte de Cendrillon dans la version qu’en propose le Napolitain Basile.

Elsa Morante’s literary work is based on a single narrative scheme of which her novels and short stories present manifold variations. This narrative scheme has the form of a “family romance” as defined by psychoanalysts. But unlike children who somehow believe in the fictitious parental figures they invent in order to satisfy their narcissism, Morante deconstructs the “family romance” and shows that it is essentially untrue. Hence the parodistic style of the writer whose only narrative scheme may be derived from Basile’s Gatta Cenerentola.

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