Les jeux sérieux à l’université : injonction à l’innovation ou plaisir d’enseigner autrement ?

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21 juin 2024

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Ter Minassian Hovig et al., « Les jeux sérieux à l’université : injonction à l’innovation ou plaisir d’enseigner autrement ? », Territoire en mouvement, ID : 10670/1.296m2e


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Longtemps cantonné au domaine du frivole, voire de l’inutile, le jeu est aujourd’hui reconnu dans de nombreux domaines d’activités non ludiques comme un moyen de conforter l’engagement des participant.es. Les jeux sérieux bénéficient récemment d’un regain d’intérêt, dans le monde de l’entreprise, les collectivités, les bureaux d’étude mais aussi les universités. À partir d’une approche exploratoire et autoréflexive fondée sur deux enseignements par le jeu sérieux en géographie et en aménagement-urbanisme, nous soulignerons quelques apports, difficultés et limites de ce type de dispositif d’enseignement alternatif. Nous montrerons que sans céder à l’injonction descendante à l’innovation pédagogique, il est possible de trouver ou retrouver le plaisir d’enseigner différemment, et d’évaluer différemment la capacité de nos étudiant.es à assimiler des raisonnements et des démarches géographiques, en assumant une approche par la pédagogie expérientielle. Dans ce type d’enseignement, la dimension de « bricolage », face à des contraintes liées aux maquettes de formation ou au manque de ressources matérielles adaptées, reste importante.

Long confined to the domain of the frivolous, even useless, games are now recognized in many non-game fields of activity as a means of reinforcing the commitment of participants. In recent years, the interest for serious games has grown among enterprises, local authorities, public offices and universities alike. Using an exploratory and self-reflexive approach based on teaching with serious games in geography and urban planning, we will address some of the benefits, difficulties and limits of this type of pedagogical tool. We will show that, without giving in to the top-down injunction to innovation, it is possible to find or rediscover the pleasure of teaching differently, and to evaluate differently our students’ ability to assimilate geographical thinking and approaches, by adopting an experiential learning approach. In this perspective, tinkering is crucial to address the constraints related to higher education programs or the lack of suitable material or human resources.

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