« One student said that the Chinese girl doesn’t speak French very well » : microagressions raciales et linguistiques vécues par des étudiantes et étudiants internationaux chinois dans les universités avant et pendant la COVID-19 au Québec

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2022

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Comparative and International Education ; vol. 51 no. 1 (2022)

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© Marie-OdileMagnan, Robertade Oliveira Soares, Yifan Liu and FabiolaMelo Araneda, 2022




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Marie Magnan et al., « « One student said that the Chinese girl doesn’t speak French very well » : microagressions raciales et linguistiques vécues par des étudiantes et étudiants internationaux chinois dans les universités avant et pendant la COVID-19 au Québec », Comparative and International Education / Éducation comparée et internationale, ID : 10.5206/cieeci.v51i1.14497


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Cette étude qualitative documente les expériences vécues à l’université dans des universités francophones à Montréal par des étudiantes et étudiants internationaux chinois. Les résultats révèlent que ces étudiantes et étudiants doivent non seulement vivre du racisme exacerbé par la pandémie dans l’espace urbain et, plus spécifiquement, dans les universités, mais aussi faire face à une frontière vis-à-vis du groupe majoritaire québécois francophone, une frontière s’articulant autour d’une « face externe » construite autour de marqueurs linguistiques et raciaux. L’analyse des données met également en exergue une tendance, pour ces étudiantes et étudiants, à minimiser leurs expériences de racisme ordinaire et de microagressions. Nous concluons en indiquant que le personnel et les étudiantes et étudiants francophones québécois, du groupe racialement majoritaire (i.e., Blanc), dans les universités demandent à être davantage conscientisés et formés à l’existence du racisme ordinaire et des microagressions.

This qualitative study documents the experiences of international Chinese students in Montréal’s francophone universities. The results reveal that these students are not only subjected to racism exacerbated by a pandemic within an urban setting, and, more particularly, within the university walls, but also come up against a barrier between them and the francophone Quebecois majority, a barrier constructed around the notion of an “external face” defined by linguistic and racial markers. Further analysis also highlights a tendency among these students to downplay their experiences of everyday racism and microaggression. We conclude by pointing out the need to bring about greater sensitivity and awareness with respect to the presence of everyday racism and microaggression among francophone Quebecois staff and students belonging to the majority racial group (i.e., White).

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